Charline : C’est au fur et à mesure, c’est vrai qu’il faut être passionné par ce qu’on fait, et ensuite il y a la prise de plaisir dans la compétition, c’est aussi grâce à ça que je me suis découverte et affirmée. Après les premiers résultats arrivent, des choix sont à faire en termes d’études, et c’est vrai qu’à un moment donné je voulais aller en médecine et arrêter ma carrière qui n’était pas encore commencée (rires)…Et puis, j’ai fait le choix de continuer et de faire des études de kiné en parallèle de ma carrière sportive. Ce n’était pas forcément facile au début, mais la combinaison des deux a fonctionné. Médecine, ça n’aurait pas été gérable. Ensuite, je suis rentrée en équipe de France, et tout est devenu possible.

Pourquoi cette attirance vers la branche médicale, en médecine ou kiné ?

Charline : Depuis que je suis au lycée, j’ai toujours été passionnée par le corps humain et ses mécanismes, fascinée par cette machine un peu incroyable. J’étais capable de regarder les opérations à la télé, ce genre de choses, le cœur, la chirurgie cardiaque, je trouvais ça impressionnant. Aujourd’hui mon corps c’est aussi mon outil de travail finalement. Il faut donc apprendre à bien gérer la charge physique tout comme la charge mentale dont on parle de plus en plus aujourd’hui car c’est aussi un facteur à prendre en compte pour adapter l’entrainement.

Effectivement, on a déjà vu des athlètes faire des Burn Out, tellement la demande de compétition et d’entrainement est importante. Qu’est-ce qu’on met en place comme méthodes ou moyens pour éviter d’aller trop dans cet épuisement ?

Charline : En ce qui me concerne, je suis accompagnée par un spécialiste d’un outil de mesure de la variabilité cardiaque, qui est un outil qui permet d’évaluer l’état de forme du moment. Cela permet d’avoir des alertes si un souci apparaît.

En parallèle, on a évidemment aussi beaucoup de dialogues, on adapte l’entrainement en fonction des tests avec des valeurs physiologiques, et des ressentis internes de l’athlète.

Ce suivi est principalement effectué pendant les périodes importantes, pendant lesquelles nous réalisons des tests et des questionnaires quotidiennement. A l’approche des Jeux, je le faisais tous les matins, le but étant d’éviter un état de sur-fatigue, mais aussi d’adapter l’entrainement pour être la plus performante possible.

C’est Laurent Schmitt qui est l’expert en France de ce suivi-là. Il travaille avec des biathlètes, beaucoup de grands sportifs, et à force d’années d’expérience, il a classifié différents types de fatigue et apporte des solutions adaptées pour chacune d’entre elles.

C’est super intéressant et ça permet notamment de juger de la qualité des choses que l’on met en place en récupération. Par exemple, pour Stendo® que j’ai commencé à utiliser quotidiennement aux Jeux de Tokyo, on a rapidement vu une amélioration des valeurs de mesures qui reflètent l’activité du système sympathique. Les scores des tests se sont nettement améliorés dès les premiers jours. J’ai rarement eu d’aussi bonnes valeurs sur ce type de tests. J’ai rapidement fait le lien avec Stendo® parce que c’était la première fois que je l’utilisais au quotidien en complément du reste.

C’est donc à partir de là que toi et Jean-Emmanuel avez décidé de l’intégrer au concept FLOW ?

Charline : Oui tout à fait. Aujourd’hui la Pulsothérapie Stendo® reste principalement au cabinet. Quand je suis à la Rochelle, j’essaye de l’utiliser 2-3 fois par semaine. J’aime beaucoup le combo Cryo corps entier/Pulso. La Cryo permet la stimulation de certaines sécrétions d’endorphines, hormones, etc., donc derrière, j’utilise la Pulsothérapie Stendo® pour potentialiser ces secrétions et faire circuler tout ça de manière la plus complète possible. L’avantage de la Pulso c’est que c’est aussi un moment où je peux me poser, c’est toujours un moment vraiment agréable.

Tu peux nous parler un peu plus de FLOW ? Comment vous est venue l’idée ?

Charline : J’avais envie de faire ma préparation physique et ma récupération au même endroit, de créer quelque chose qui me ressemble que je puisse partager à toutes et tous. On a mis en place la structure il y a maintenant 1 an, dans laquelle mon conjoint exerce avec une équipe de jeunes kinés.

Le démarrage était quand même stressant, parce qu’en tant que kiné, Jean-Emmanuel passe d’un petit cabinet avec peu de matériel, à une structure de 250 m2, avec des assistants, etc. Moi j’ai créé le projet, j’ai pensé le cabinet, mais c’est principalement lui qui gère. C’est beaucoup de charges pour lui, car quand je ne suis pas là, il doit gérer le cabinet et notre petite fille, c’est assez intense.

Effectivement, on imagine qu’il doit falloir une bonne organisation et un vrai soutien au sein de la cellule familiale pour gérer au quotidien les obligations du sport de très haut niveau !

Charline : Oui tout à fait ! Après la médaille olympique à Rio, il y a eu la petite Lou, un gros projet, d’autant qu’il fallait aussi que mon conjoint soit en phase avec ça, parce qu’il y a beaucoup de moments où je ne suis pas là. En ce qui concerne la vie de famille, on fait souvent des parallèles avec les femmes cheffes d’entreprise, c’est un peu le même combat avec beaucoup de déplacements à gérer et donc une grosse organisation en amont pour la famille qui reste. Ce n’est pas toujours simple et c’est leur soutien qui me permet encore aujourd’hui de vivre mes rêves.

Revenons au projet FLOW, votre cabinet de kiné. Penses-tu que ta notoriété joue sur l’apport et le profil de votre patientèle ?

Charline : Je ne sais pas, oui sûrement que ça y joue un peu. Jean-Emmanuel a aussi sa patientèle de base, il a des spécialités et des années d’expériences en kiné et plus particulièrement sur la région, où il a une très bonne réputation. En termes de patientèle, c’est donc assez varié : il y a forcément du sportif par rapport à la structure qui donne envie de venir, mais également une patientèle plus « classique ». Les gens viennent souvent pour le voir lui, il y en quelques-uns qui demandent à m’avoir en rendez-vous en tant que kiné, mais en fait non, (rires) pour le moment ce n’est pas mon métier.

Charline, tu nous as décrit l’apport de Stendo dans ta récupération en tant que sportive de haut niveau. Jean-Emmanuel, pourrais-tu nous en dire plus sur votre utilisation de la technologie au cabinet ?

Jean-Emmanuel : Comme le disais Charline, nous avons une patientèle qui est vraiment très éclectique. Il y a environ 120 personnes qui passent par jour, pour une équipe de 5 kinés. Il faut donc pouvoir répondre à plusieurs objectifs et adapter en fonction des pathologies, des patients. C’est clair que pour le sport, en particulier en récupération, l’efficacité est indéniable : tous ceux qui y touchent sont hyper satisfaits et veulent y retourner, ils sentent qu’il se passe quelque chose en plus au niveau de leur état de forme général.

Un des gros avantages de la Pulsothérapie Stendo®, c’est son champ d’application : ce n’est pas un outil que l’on réserve à certains types de patients, il nous a ouvert des portes sur tout, et ça c’est vraiment hyper intéressant.

Et avec tout ce qui nous a été présenté en formation, on arrive à l’associer à vraiment plein, plein de choses et on a d’excellents retours.

Tu aurais des exemples à nous donner par rapport aux résultats obtenus ?

Jean-Emmanuel : On l’utilise énormément en post-trauma. Pour te citer un exemple : dernièrement, j’ai un de mes amis qui est tombé en trottinette électrique. Nous l’avons rapidement pris en charge pour gérer la cicatrisation. D’un point de vue lymphatique, c’était catastrophique et manuellement on arrivait à aucun résultat. On a donc logiquement utilisé la Pulsothérapie et l’effet a été vraiment WAHOU sur lui.

Les effets sont également hyper positifs en post opératoire, en particulier sur les genoux opérés.

Nous l’avons également ajouté à notre panel de rééducation circulatoire, en particulier lors de douleurs récurrentes avec jambes lourdes. On combine avec le Cellu de chez LPG : les patients sont extrêmement contents et les résultats sont excellents.

Sur ce type de prise en charge, il nous arrive également de l’utiliser en soin unique : je pense notamment à un monsieur atteint de cholestérol, sous statines, qui consulte actuellement pour des problèmes de crampes. Cela fait des années qu’il en souffre, il avait essayé pas mal de choses auparavant mais sans résultats. Nous l’avons donc orienté vers la Pulso et ses crampes ont totalement disparues en quelques séances seulement !!!

On a également des retours très positifs sur le protocole Stendo® puis bains chauds – bains froids et comme l’a dit Charline, cryo corps entier/Stendo®. C’est super intéressant de combiner ces techniques qui créent des schémas de vasodilatation/vasoconstriction pour jouer sur la vasomotricité, notamment pour accélérer la circulation des hormones et nettoyer les organismes en profondeur.

C’est aussi pour ça que la formation Stendo® est un réel plus, même si on a certes déjà des connaissances, notamment en sport et du fait des formations annexes effectuées par chacun. Si tu n’as pas la théorie, la pratique devient forcément moins intéressante. Et avec Stendo®, tu as accès à des interlocuteurs qui ont une vraie expertise et ça te permet de te faire réfléchir sur l’utilisation du produit. C’est un vrai atout car nous avons, en plus du moyen technique que représente le dispositif en lui-même, la capacité de réfléchir sur pourquoi on le fait, qu’est-ce qu’on recherche avec ça et qu’est-ce qu’on va pouvoir utiliser pour que ce soit efficace en termes de programmes et de combinaisons avec nos autres techniques.

Ce qui est très amusant, c’est qu’aucune personne n’a forcément les mêmes besoins à l’instant T et c’est la richesse du produit et de l’expertise associée qui permet d’aller travailler sur du lymphatique sur un patient, et avec un autre programme sur un autre. Tu peux vraiment adapter le traitement à chacun, à un moment précis, et ça c’est vraiment top.

Donc plutôt contents de l’investissement ?

Jean-Emmanuel : Ah non, pas contents, vraiment ravis ! (Rires) A tel point, qu’en ce moment on est en train d’essayer d’agrandir un peu, de récupérer l’étage, on passerait plutôt à 300m2 voire un peu plus, et on se dit bah pourquoi pas un deuxième Stendo®. Ça fait partie des produits hyper intéressants d’avoir en double.

Actuellement, on voit un peu plus de 100 personnes par jour, il est utilisé à plus de 50% minimum dans la journée, ce qui est énorme sur un produit. Ça veut dire qu’en fait on arrive à l’allier à quasiment tous nos protocoles.

Nous tenons à remercier Charline et Jean-Emmanuel pour leur disponibilité et leur confiance.

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