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L'endométriose, une maladie "à la mode" ?

 Cela fait maintenant quelques années que le sujet de l'endométriose revient de plus en plus sur le devant de la scène ; des femmes ont pris la parole et ont ouvert la voie à toutes les autres.

Et si on en parle tant, ce n'est pas sans raison, puisque cette maladie chronique inflammatoire touche environ 10% des femmes en âge de procréer, avec un diagnostic tardif, en moyenne 7 années sont nécessaires, selon le Ministère Français de la Santé et de la Prévention.

Des mesures commencent à être mises en place par le gouvernement pour lutter contre la maladie, améliorer sa prise en charge et endiguer l'errance de diagnostic.
En 2020 donc, l'endométriose est officiellement entrée dans le programme de second cycle des études de médecine, par un arrêté du 2 septembre.
Et en 2021, le Président de la république a pris la parole pour annoncer le lancement d'une mission en mars 2021 pour doter la France d'une stratégie de lutte nationale contre l'endométriose.

Alors pour toutes ces femmes en souffrance, parfois enfermées dans le silence, faisons le point sur cette maladie méconnue et trop souvent à l'impact vital et social largement sous-estimé.

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie gynécologique féminine chronique inflammatoire, se caractérisant par le développement de cellules de muqueuse utérine (endomètre) en dehors de l'utérus et pouvant coloniser d'autres organes, plus ou moins avoisinants.

Dans l'endométriose, nous pouvons différencier adhérences et lésions.
Les adhérences sont composées d'un tissu fibreux pouvant s'apparenter à une toile d'araignée enserrant les organes et pouvant provoquer des accolements entre différentes structures anatomiques. Elles sont généralement la conséquence des phénomènes cycliques inflammatoires, elles rendent les viscères moins mobiles et peuvent entrainer des douleurs parfois projetées et des dysfonctionnements importants.
Les lésions sont en réalité des kystes endométriosiques, composés de fragments d'endomètre, de sang et de débris tissulaires.

Tout ceci est régulé par les hormones et évoluent au rythme des cycles, s'il n'y a pas de fécondation. Il faut savoir que certains nodules d'endométriose arrivent à développer leur propre approvisionnement sanguin, ce qui leur permet de croître et même de produire localement des œstrogènes maintenant les lésions actives, même sous traitement. Certaines de ces lésions peuvent également développer des terminaisons nerveuses qui pourraient expliquer les douleurs intolérables subies.


L'endométriose...ou "le cancer qui ne tue pas"

L'endométriose est une maladie complexe aux multiples symptômes, essentiellement connue pour ces risques accrues d'infertilité.
Les possibles manifestations de l'endométriose sont tellement nombreuses, qu'il est difficile de toutes les citer, notre liste sera donc loin d'être exhaustive.

Le symptôme revenant systématiquement en plus des fortes douleurs, est la fatigue chronique, provoquée par et favorisant la maladie.

Vous l'aurez compris, les fragments infiltrant les différents organes et structures anatomiques, peuvent provoquer des douleurs parfois extrêmement violentes, allant jusqu'à la perte de connaissance chez des patientes.
Ces douleurs sont également présentes lors des menstruations, mais également elles peuvent apparaître lors des rapports sexuels ou la suite des repas, si une atteinte digestive est avérée. Sur le plan digestif d'ailleurs, les patientes parlent trsè souvent de "l'endobelly", un phénomène où le ventre gonfle et se durcit, provoquant de violentes douleurs, le plus souvent à la suite d'un repas ou d'une collation.

Ces douleurs peuvent être continues et quotidiennes, auxquelles s'ajoutent la charge psychologique liée au risque d'infertilité, à l'intimité atteinte, ainsi qu'aux incapacités physiques, professionnelles et sociales, partielles voire totales, engendrées. Selon la gravité de l'atteinte, l'endométriose peut s'inscrire dans le cadre des handicaps invisibles.


Comment détecter l’endométriose ?

Des douleurs invalidantes (pendant les règles ou les rapports sexuels majoritairement), des troubles digestifs, des troubles urinaires, des saignements anarchiques, des douleurs à la marche, une fatigue chronique ou une difficulté à tomber enceinte permettent d'orienter le diagnostic.
La douleur est retrouvée comme symptôme chez au moins 50%, et jusqu'à 91% des femmes atteintes d'endométriose.
La douleur liée à l’endométriose peut être continue ou ponctuelle (phase de crises), en fonction de la localisation des lésions et des adhérences.

Un examen clinique gynécologique est nécessaire pour aider au diagnostic et ainsi orienter la prescription d’une échographie pelvienne ou d’une IRM dans un premier temps.
Des examens chirurgicaux pour le diagnostic de l’endométriose peuvent également être prescrits comme une echoendoscopie lorsqu'une atteinte digestive est suspectée par les examens précédents.

La douleur qui doit alerter est celle qui revient chaque mois, de plus en plus forte, de plus en plus présente et qu’un anti spasmodique ou antalgique de premier niveau (type paracétamol ou ibuprofène) ne suffit pas à calmer. N’hésitez pas à consulter un spécialiste qui pourra poser un diagnostic.

Etant une maladie peu connue et encore moins maîtrisée, n'hésitez pas à trouver LE spécialiste de VOTRE endométriose, n'oublions pas que la moyenne française pour poser le diagnostic est de 7 ans, ne vous découragez pas.

Des réseaux spécifiques de professionnels de santé spécialisés existent. Ils sont organisés et formés pour garantir une détection plus rapide de la maladie et une prise en charge plus globale aux patientes atteintes d'endométriose. C'est le cas du RESENDO, Réseau Ville-Hopital Endométriose
https://www.resendo.fr/

Young woman suffering from abdominal pain at home


Quelles solutions à l’endométriose ?

Il n’existe pas de traitements curatifs, autrement dit, il faut apprendre à vivre avec sa maladie.
D'un point de vue de la médecine allopathique, ce sont le plus souvent des antalgiques et un traitement hormonal pour empêcher la survenue des règles qui sont préconisés en première intention.
Lorsque la maladie prend trop d’ampleur et que cela est possible, la chirurgie peut ponctuellement prendre le relais.

Néanmoins, d'autres solutions supplémentaires peuvent accompagner les femmes en souffrance. Quelques techniques de manipulation peuvent redonner une mobilité devenue difficile, voire perdue chez les patientes. Un travail sur le diaphragme et la mobilité thoracique permet de recouvrer une respiration complète. La mobilisation des fascias viscéraux favorise le relâchement des tissus et atténue certaines douleurs.
La kinésithérapie, l’ostéopathie ou encore l'acuponcture sont des médecines complémentaires qui aideront à stabiliser les symptômes et parfois même pourront les diminuer.

Il est également impératif de penser à l’accompagnement de manière plus globale, sur les plans organiques et psychologiques, en plus du plan physique.

La pratique d'activités physiques douces permettent de garder le corps en mouvement, telles que le yoga ou d'autres techniques de relaxation et renforcement musculaire, limitant ainsi le développement des adhérences.

L'endométriose étant une maladie inflammatoire, la relaxation est de mise pour toutes les patientes atteintes, la sophrologie, la musicothérapie, la réflexologie, la méditation, tout ce qui vous apporte de l'apaisement sera la bienvenue dans votre quotidien.

De même que la détente est essentielle à limiter l'inflammation, une alimentation adaptée, anti-inflammatoire, peut permettre de retrouver un certain confort lors de la prise d'aliments et limiter ainsi les douleurs chroniques et la potentielle hyperperméabilité des intestins provoquée par l'inflammation constante.

Enfin, certaines médecines douces peuvent aider dans la gestion de la maladie au quotidien, comme la naturopathie, l'aromathérapie ou encore l'oligothérapie par exemple. Faites vous conseiller par un professionnel de santé formé à ces médecines.

Il peut être nécessaire de se faire accompagner sur le plan psychologique également, si vous ressentez une baisse de moral ou du découragement face à votre quotidien ponctué de tous ces maux, des professionnels peuvent vous épauler dans cette épreuve, n'hésitez pas à en parler à votre médecin.


Il existe autant d'endométrioses que de femmes atteintes, faites confiance à vos ressentis. Chaque personne est unique et réagit différemment aux traitements naturels, médicamenteux, chirurgicaux. Il n'existe donc pas une, mais des recettes pour apprendre à vivre avec sa maladie.

N’hésitez pas à vous tourner vers des associations comme : https://www.endofrance.org/ qui ont des bénévoles qui pourront vous orienter vers des experts pour un suivi médical.


Stendo s'engage dans chacune de ses innovations à essayer de vous apporter de l'aide et du confort dans vos pathologies inflammatoires chroniques douloureuses. La Pulsothérapie® peut être une aide précieuse dans la gestion de votre maladie, trouvez un centre équipé près de chez vous sur https://www.stendo.fr/fr/centres-fr-etranger.html et testez l'intégration des soins Stendo® CORPS dans votre prise en charge globale.

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